cafcaf
la divinité massive et obtuse du premier étage se dresse devant moi. grosse forme parallélépipédique et droite et sournoise. pour me laisser passer, son bruissant cortège de fidèles s'est écarté comme avec regret.
après avoir glissé en elle mon obole, elle me livre plusieurs options, avec plus ou moins de sucre.
j'imagine brièvement un potage sucré, réprime un rictus de dégoût et appuie sur "café long".
bruit
complexe d'automate, un gobelet tombe dans une pince, se remplit au
huitième de poudre brune, de l'eau chaude s'écoule dans un bruit de
chiasse carabinée et se mêle à la poudre.
ma médication contre l'ennui étant obtenue, je me l'administre assis sur ma chaise pivotante, en donnant de légers coups de talon dans son moyeu central.
ô mânes, qu'êtes vous devenues?